En décembre 1990, l'assemblée générale accueille favorablement une proposition afin de centraliser la gestion immobilière au conseil d'administration et aux employés de la coopérative.  En moins de 20 ans, la coopérative passe de l'autogestion à la centralisation.  Est-ce un mal? l'important n'est-il pas que la coopérative réponde aux besoins des membres et, par son ampleur,  crée une pression à la baisse sur le prix des loyers.

 En septembre 1990, le budget alloué pour l'entretien des maisons est déjà dépensé alors qu'il reste quatre mois avant la fin de l'année financière. Le 8 décembre 1990,  l'assemblée générale décide que dorénavant, chaque maison doit présenter un budget équilibré.  Certaines maisons se voient obligées d'accepter de fortes hausses de loyer.  Les membres de la maison "C" font face à une augmentation de leur loyer de 19%,  effective au 1er juillet 1991.

 L'année 1990 se termine avec un fonds de roulement déficitaire de plus de 34 501$.  La coopérative n'a plus que 0.53$ pour rembourser chaque dollar de dettes qu'elle doit à ses créanciers.  De plus, plusieurs fonds sont déficitaires: la coopérative paie une partie de ses dépenses courantes avec l'argent du fonds de rénovation et de la réserve de remplacement.  Il n'y a qu'une solution pour obtenir l'argent nécessaire afin d'entreprendre des rénovations qui se révèlent de plus en plus urgentes: entamer des pourparlers avec la SCHL pour refinancer les hypothèques 34.18.